Une bonne sauce tomate traditionnelle élaborée avec les ingrédients typiques – oignon, ail, poivre, piment et sucre – enrichie avec du lard (23%), dont on apprécie de généreux morceaux, et du vin blanc. Succulence, raffinement, corps dense, dans le pur style de la tradition. Noble et simple à la fois.

Idéal pour accompagner les pâtes et certains plats de viande.

Les efforts surhumains des frères Vañó en faveur de la qualité se voient enfin récompensés par leur accès au sein de l’élite des huiles espagnoles. C’est là que se situe la Reserva Familiar de Castillo de Canena, commercialisée en variété Picual et Arbequina. De cette dernière, la production s’élève à environ 35.000 bouteilles d’un demi-litre par saison, au mois de novembre, fruit d’une sélection des meilleures olives dès leur arrivée au moulin.

On remarquera son extraordinaire délicatesse, sa rondeur, son immense complexité, son appréciable intensité et son agréable corps, sans oublier, surtout, son exceptionnel caractère fruité, aromatique et gustatif. Fragrances végétales exubérantes : zeste de citron, verveine, feuilles de tomate et d’olives. Saveur croissante au palais, très évolutive, avec une entrée veloutée qui fait place à une explosion de sensations vertes imprégnées d’une touche d’amertume et d’un soupçon de piquant sur la fin.

Assortiment de petites pastilles de chocolat de différentes origines et de pourcentages variés : Ghana+Ecuador (60%), Venezuela (70%), Java (70%) et Trinité (80%). Indépendamment de leurs différences gustatives et tactiles, elles font toutes preuve de noblesse et de rondeur. Le Ghana+Ecuador est légèrement plus doux et sucré, le Venezuela s’avère plus équilibré, tandis que le Trinité est le plus pur et amer. Un éventail enrichissant de saveurs qui satisfont tous les goûts sous le dénominateur commun de l’exquisité.

Tout comme José Gómez s’est un jour proposé de surmonter son chorizo de jambon unanimement reconnu avec le lancement d’une production limitée de saucisses ibériques de porc élevé aux glands (4.000 kilos par an), digne des palais actuels les plus gourmets, il revient en 2005 avec son cierge de saucisson, qui représente également une évolution gastronomique par rapport au jambon, dont il diffère à plusieurs points de vue. D’un diamètre plus fin, équivalent à la moitié de l’autre, sa période de vieillissement est moindre : 4 mois. En bouche, il s’avère plus délicat, plus frais, plus juteux, plus tendre, plus morbide… plus facile à manger ; et on en mange plus ! Malgré un piquant semblable, il donne l’impression que la viande et la graisse sont mieux intégrées qu’au sein du jambon. L’assaisonnement, doux et aromatique, fait à base de poivre, ail et sel, constitue un autre de ses points forts.