José María Fonseca est parvenu à élaborer un des vins les plus étoffés d’Espagne, à l’aide de cépages issus de ses vignobles, principalement de la variété albariño, enrichie de loureiro et de caiño blanc.

Le meilleur Terras Gauda que l’on ait vu depuis longtemps. Il a gagné en puissance, en complexité, bref, en étoffe, ce qui suppose une saveur renforcée en bouche. L’acidité s’avère évidente et pertinente, l’amertume, subtile et enrichissante, et la douceur, digne d’un fruit très mûr, contribue à l’équilibre. En définitive, il s’agit d’un vin élégant, harmonieux, très évolutif, riche en nuances et… comme toujours, d’une grande personnalité, très fruitée.

Arômes profonds et complexes aux délicieuses nuances fumées et épicées, sur un fond de fruits noirs mûrs, tels que les mûres en les prunes confites. En bouche, il s’avère long et ample, le fruit étant prépondérant et très équilibré par rapport au bois, dont la présence est remarquée. Sucré, caramélisé, ce vin évoque le touron : l’amande et le miel se conjuguent en saveurs de base comme l’acidité, l’amertume et les tannins. Il a du corps et de la consistance tout en s’avérant assez fluide.

Intervention exclusive de la variété tinta du terroir. Il a séjourné 18 mois dans des barriques de chêne américain et français et sa mise sous verre remonte au début de l’été 2003.

Un vin réellement somptueux. Pour un merlot, il a beaucoup de caractère et d’étoffe. Il fait donc preuve d’un grand pouvoir aromatique : fruits noirs très mûrs exubérants, réglisse, pain d’épices et légère touche de chêne. En bouche, il combine élégance et harmonie avec une structure notoire, très bien assemblée, qui donne lieu à une très belle évolution et une grande complexité. Amertume, acidité, tannins subtils, gras… qui s’expriment adroitement, tout en longueur et en noblesse, comblant le palais d’un raffinement extrême.

80% merlot et 20% cabernet franc. 18 mois dans des barriques françaises, dont 80% nouvelles. Mise sous verre en mai 2003.

Un vin de la famille Lafite Rothschild, « 4e cru classé », qui déqualifie la qualification. Pour le dire platement et clairement, il y a des vérités réglementées qui trompent les crétins. Au-delà de ce qu’on peut lire noir sur blanc, nous sommes en présence d’un véritable vin d’exception, susceptible de remettre en question, voire réduire à néant l’ « establishment » officiel. Il a tout : le savoir-faire d’une grande maison et la substantialité d’un vignoble situé au cœur de la quintessence de Pauillac.

On remarquera son élégance, son harmonie et sa complexité. Fruits rouges en compote, vifs, pourvus d’une acidité naturelle en dépit de leur maturation. Des touches végétales et animales, de cuir. Présence d’épices, de vanille et de touches torréfiées. En bouche, il progresse à un rythme vertigineux et propose de multiples sensations, infinies, au sein d’une identité substantielle, raffinée.

65% cabernet sauvignon, 30% merlot et 5% cabernet franc. Séjour de 18 mois dans des barriques françaises, dont 55% de chêne nouveau.